En 2024, l’excitation autour des performances du marché boursier américain a atteint de nouveaux sommets, grâce en partie à une perspective économique positive et aux baisses de taux d’intérêt anticipées, couplées au potentiel croissant de l’intelligence artificielle dans le monde des affaires. Cette combinaison parfaite de facteurs a propulsé le S&P 500 à une augmentation remarquable de plus de 10% dès le premier trimestre, son meilleur début depuis 2019. L’indice a atteint un sommet historique pour la première fois en deux ans fin janvier, prolongeant son puissant rallye de fin 2023, sans reculs significatifs, en atteignant plus d’une douzaine de nouveaux sommets au début de 2024. Le Nasdaq Composite a également rejoint la tendance haussière, marquant son premier pic record depuis novembre 2021 fin février.
L’optimisme de la communauté d’investissement est en partie fondé sur l’anticipation d’un “atterrissage en douceur” pour l’économie, un scénario où l’inflation ralentit sans conduire à une forte récession. Ce sentiment est soutenu par près des deux tiers des gestionnaires de fonds, selon une enquête de BofA Global Research en mars, avec seulement 11% craignant un “atterrissage brutal”. Les mesures de soutien de la Réserve Fédérale, qui a maintenu sa prévision de trois baisses de taux cette année tout en présentant une perspective économique améliorée lors de sa récente réunion, ont joué un rôle crucial. Malgré une hausse des rendements du Trésor à 4,2% contre 3,86% au début de l’année, le marché boursier est resté dynamique. Dans ce marché haussier, certaines entreprises se sont démarquées. Nvidia, par exemple, a vu ses actions s’envoler de plus de 80%, portées par sa technologie de puce IA de pointe, tandis que Meta Platforms a également bien performé, avec une augmentation de 37% suite à son premier versement de dividende. Cependant, toutes n’ont pas aussi bien réussi, les actions d’Apple ayant baissé de 11% et celles de Tesla ayant chuté de 29%, reflétant les fortunes diverses des “Sept Magnifiques” géants technologiques, qui ont contribué de manière significative aux gains du S&P 500 cette année.